Aller au contenu principal Aller au contenu principal
Proposé par :

Tout comprendre sur le DAS et les ondes électromagnétiques

Actualités  //  Ce que dit la loi
01 octobre 2017

Tout comprendre sur le DAS et les ondes électromagnétiques

Définition

Le DAS (Débit d’Absorption Spécifique) constitue l’indice de référence en termes d’exposition du corps humain aux ondes électromagnétiques utilisées par les appareils communiquant par liaison radio (objets connectés sans fil, smartphones, box wifi, fours à micro-ondes, émetteurs radio ou télé…). Le DAS s’exprime en Watts par Kilogramme (W/kg), et plus sa valeur est faible, moins l’appareil émet d’ondes dangereuses pour la santé.

Comment connaître le DAS d’un appareil émettant des ondes radio ?

En France, le décret du 8 octobre 2003 oblige les appareils radioélectriques utilisés en proximité du corps à respecter un DAS maximum de 2 W/kg (indicateur mesuré localement, sur la zone d’usage du produit – « tête » ou « tronc » de l’individu). La valeur réelle du DAS d’un appareil doit être calculée lors d’une utilisation à pleine puissance et dans les pires conditions d’utilisation (exemple : mauvaise captation du réseau téléphonique).

Pour les appareils nécessitant une utilisation près de la tête, le DAS doit être mesuré localement et la valeur réelle du DAS « tête » doit être mentionnée dans les notices d’utilisation. Pour les téléphones mobiles spécifiquement, la loi prévoit que le DAS doit impérativement être communiqué dans tous les lieux de vente à proximité immédiate du produit, ainsi que sur toutes les publicités.

Pourquoi 2 W/kg ?

La France applique les recommandations du Conseil de l’Union européenne de 1999 qui font suite à des travaux menés par la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP). Cette organisation internationale non gouvernementale « rassemblant des experts scientifiques indépendants », a pu définir un seuil à partir duquel les ondes électromagnétiques ont un effet immédiat sur l’être humain (échauffements – dit effet thermique). La limite d’exposition aux ondes retenue avec un DAS de 2 W/kg correspond à une marge de sécurité inférieure de 50 fois au seuil d’effet immédiat des ondes sur le corps.

Quel DAS pour les objets connectés de santé ?

Les objets connectés communiquant sans fil sont donc soumis à cet ensemble d’obligations : leur DAS doit être inférieur à 2W/kg, et en cas d’utilisation près de la tête, le fabricant a l’obligation de transmettre le DAS dans la notice (cas de certains objets connectés permettant de suivre la qualité du sommeil par exemple).

Les ondes électromagnétiques sont-elles dangereuses pour la santé ?

La principale conséquence des ondes électromagnétiques est biologique, et se traduit par un effet thermique (échauffement). L’utilisation la plus connue de cette propriété a permis la mise sur le marché des fours à micro-ondes. Un effet biologique n’est pas nécessairement synonyme de danger pour la santé. Des études ont démontré qu’une exposition de courte durée de sujets sains dans un environnement avec une intensité électromagnétique « ordinaire » (liée au domicile par exemple) n’a produit aucun effet nocif apparent.

Les questions qui se posent actuellement en termes de risques sanitaires sont liées aux conséquences d’une exposition de longue durée à de multiples sources électromagnétiques de faibles intensités. Les conclusions de l’OMS issues d’études sur les 30 dernières années, et l’analyse de plus de 25 000 articles scientifiques sont les suivantes :

« S'appuyant sur un examen approfondi de la littérature scientifique, l'OMS a conclu que les données actuelles ne confirment en aucun cas l'existence d'effets sanitaires résultant d'une exposition à des champs électromagnétiques de faible intensité. Toutefois, notre connaissance des effets biologiques de ces champs comporte encore certaines lacunes et la recherche doit se poursuivre pour les combler. »

Des études démontrant la nocivité des téléphones mobiles

Malgré un manque de consensus de la part du monde scientifique sur cette question, il convient de mentionner que certaines études internationales ont cherché à démontrer la nocivité des ondes électromagnétiques, principalement liées à l’usage des téléphones mobiles :

- Le Rapport Bioinitiative de 2007 (mis à jour en 2012), validé par le Parlement européen, confirme la nocivité des ondes émises par les téléphones mobiles ;

- L’étude INTERPHONE de 2010 conclu à des risques de cancer du cerveau accrus de 40% chez les utilisateurs d’un téléphone mobile pendant 10 ans, à raison de 30 minutes par jour ;

- Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), affilié à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a classé en 2011 comme « peut-être cancérogènes pour l'homme » les champs électromagnétiques de radiofréquence, dont ceux de la téléphonie mobile.

Notre démarche

Vous conseiller
Sur les objets connectés pour un usage utile en santé.
Vous accompagner
Dans l'univers de la santé connectée avec le regard d'expert et neutre d'Harmonie Mutuelle.
Vous éclairer
Par des tests pensés par des experts pour votre bien-être.

Ils parlent de nous !